Aujourd’hui, c’est Pâques.
Qu’on soit chrétien, athée ou pastafariste, peu importe.
Ceux qui ont des enfants dans leur entourage cachent les oeufs dans le jardin ou dans les pots de fleurs, et disent que les cloches sont passées – joie de mettre du mystère et de la magie dans la journée des bambins.
Ceux qui n’ont pas d’enfants mangent sans doute quand même du chocolat, prévoient un bon repas. On s’attable, on se dit que quand même, c’est fou, il fait chaud comme en été – ou qu’il fait beau on a de la chance. On prend peut-être le temps d’une promenade pour digérer et on s’enivre des odeurs de fleurs qui surgissent de la terre encore nue. Les oiseaux semblent dopés et s’agitent bruyamment. On s’autorise à oublier quelques heures les nuages sombres des infos, les soucis et les inquiétudes et on s’accorde à la Nature qui nous dit que la puissance de vie coule à flots, jaillit, envahit le sol sous nos pas et l’air de nos poumons. Ça nous clame que la mort de l’hiver n’est qu’un passage, et qu’avec ou sans les Hommes, la vie est toujours plus forte.
C’est un jour d’espoir. Un jour fait pour chercher la beauté autour de nous, considérer ce qu’on a et s’en réjouir. Un jour pour reconstituer nos forces, avant les prochains combats.
Joyeuses Pâques !