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Ce qui ne vieillit jamais

J’ai beau n’écrire ici qu’une fois par semaine, je passe beaucoup de temps sur internet. D’abord pour avancer vers un nouveau métier (je vous raconterai ça en temps voulu), mais aussi pour trouver des trucs intéressants à lire ou à regarder. Et oui, je vous assure, il y en a ! Dès qu’on s’éloigne du pré-mâché que nous proposent les algorithmes des rézosossios, on peut découvrir de quoi nourrir son esprit. 

Voilà donc qu’au détour de mes promenades virtuelles, je tombe sur un échange avec le psychiatre Serge Marquis. Son nom vous dira peut-être quelque chose. J’avoue quant à moi que je ne le connaissais pas du tout. Mais dès les premières images, je me suis trouvée happée. 

Il faut dire que le personnage est savoureux : l’oeil malicieux, les mains dotées d’une vie indépendante qui dessinent des arabesques en l’air pour ponctuer son propos, le rire prêt à jaillir. Sans compter évidemment l’accent québécois, si chantant à nos oreilles françaises !

Il était interrogé sur le thème « revenir au coeur de soi ». Il expliquait la nécessité de distinguer l’ego, c’est à dire ce que nous sommes, de tout le reste – auquel parfois nous nous identifions. Ce que nous possédons, ce que nous faisons comme métier, nos opinions, nos croyances, notre apparence… Mais tous ces éléments sont changeants, dans notre vie. Alors comment être soi, dans un environnement en constante mutation ? Comment ne pas se sentir agressé dès que cette apparence, ces objets, ces idées sont remises en cause ou critiquées par un tiers ?

La réponse était limpide : « Il faut découvrir en nous ce qui ne vieillit jamais ». 

Sur quoi le temps n’a-t-il pas de prise ? Sur l’amour qu’on a pour certaines personnes. Sur notre capacité à nous émerveiller. Sur notre envie d’apprendre et sur celle de transmettre. 

La phrase a résonné en moi avec force. Dans notre société où tout semble si instable, il m’a paru si simple, soudain, de trouver en moi-même cette stabilité. Prendre un temps d’arrêt. Plonger au coeur de soi. Et se demander : « qu’est-ce qui, en moi, reste intact ? ». 

Essayez ! Vous verrez : tout devient soudain un peu plus léger… 

4 commentaires sur “Ce qui ne vieillit jamais”

  1. Ce qui ne vieillit jamais, c’est le regard sur l’être que l’on espère retrouver à chaque rendez-vous du Soleil et de la Lune. La Lune sait qu’elle a rendez-vous avec un Soleil bien à elle, qui réchauffe, les doux battements de coeurs, histoire de faire écouter des trucs improvisés comme « Tu veux jouer/vuoi giocare con me ? » , thème d’une émission de radio, toujours d’actualité, émission écoutée par des personnes animées par des espoirs (et non des regrets). « Nazaré, McCartney siamo re »…YES, OUI, SI… Mamma tell me a nice story, wherever you are, always speak the words I’m listenning, It woulbe forever spring, MY REAL YOUNG FRIEND

  2. Très belle réflexion utile et qui sort en effet des sentiers battus en comparaison avec tout ce qu’on peut lire sur le bonheur et le bien être! Je vais aller farfouiller de mon côté 😉

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